ⴰⴳⵔⴰⵡ ⵏ ⵉⵛⴰⵡⵉⵢⴻⵏ * Agraw n Ichawiyen *

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    awal n chna n Dihya - parole du chanson chawi avec la traduction en français

    HAMZA MAZIGH
    HAMZA MAZIGH
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    Message par HAMZA MAZIGH Lun 7 Mai - 23:19

    awal n chna n Dihya - parole du chanson chawi avec la traduction en français Marche10awal n chna n Dihya - parole du chanson chawi avec la traduction en français Untitl10awal n chna n Dihya - parole du chanson chawi avec la traduction en français Marche10

    awal n chna n Dihya - parole du chanson chawi avec la traduction en français 0



    Afrux aziza

    Afrux aziza, yersin di lfiza
    Teğğid timlayin, tufid tarjayin
    In’ ay ma tufid ammas n webrid
    Taflut tamellalt d waman di tsebbalt
    Ma llan iseγwan γadi seg yjenwan
    Daggit tacemmart tegga taγemmart

    Afrux aziza yufin di twiza
    Γadi si tagut imi n tmerseyyut
    Enk’ ay d ma tzemred tiflit usemred
    Ides imerwed ad yut iwelwed
    W ad d yas umeksa ad yenγ talefsa
    I γen yeğğin d azwar ammas uzekwar

    Afrux aziza yensin di tmiza
    In’ ay ma tufid talamt umillid
    Itran dis d tasut, tikli dis d tafsut
    In’ ay ma tufid aâlaw ugellid
    Dis tawmadt tensa, dis yila wmeksa
    A yafrux in’ ay ma tufid amnay


    Oiseau bleu ! Empreinte des visas
    Tu as fui le deuil pour un peu de rêve
    Dis-moi, as-tu trouvé sur ton chemin
    Une porte blanche ? Une fontaine qui recoule ?
    Y a-t-il des potences au-delà des cieux ?
    Ici la guerre fait des ravages
    Oiseau bleu ! Maître de la procession
    D’au-delà des brumes, du seuil de la quiétude
    Envoie-moi si tu peux une feuille parcheminée
    O dis-moi bel oiseau, as-tu rencontré le cavalier ?
    Alors le pasteur tuera l’hydre
    Qui fait notre honte en cette tuerie absurde

    Oiseau bleu ! Toi qui retrouva ta splendeur
    Dis-moi, as-tu trouvé la cape des héros
    Parsemée d’étoiles où fleurit la rose ?
    As-tu trouvé le manteau des rois
    Qui unit les peuples où pleure le berger ?
    Ainsi qu’un fusain pour signer le pacte
    L’oiseau bleu

    bounce bounce bounce

    Duma ! Duma !

    Duma ! Duma ! Eğğ ay ad ileγ
    Anis tiled a nečč ad ileγ
    Wi-xsen assa Dzayer ad yebda
    A wm’ a k iniγ ssineγ at yexda

    Assa fella tameddurt tizag
    Am ulili d tijelledt tirzag
    At ulawen a wma ccarγaten
    Xsen ad ilin am zik d awmaten

    Ma yexs yufi, ma yexs yefferfer
    Wi-nγin umas mani had yeffer ?
    Tawmadt n zik tečč’ it tidderγelt
    Ur teğği dis iγes, tisergelt

    Argaz yemmut, tameţţut teğğel
    Tamurt assa teqqim tegweğğel
    Azwar deg wul, anezgum deg wcal
    Dzayer nneγ, ssis yerwel wechal

    Tiwdi tersa si γ’n grin ila
    Megged tazrut terjiji tila
    Eqqel deg wcal idem iyeţţu
    Yeţţegrurrib tinid d ameţţu

    Tamerseyyut manis a tuγa ?
    Yeww’ iţ usuf ass n tinnuγa
    Nexs an neţţu tibberkent n wass
    W a s nini i tfukt ad d tali fellas


    Petit frère ! Petit frère !

    Petit frère laisse-moi d’abord pleurer
    Et je te suivrai où tu voudras
    Celui qui veut en ce jour briser notre Algérie
    Je te le jure frère, il n’est pas des nôtres

    Aujourd’hui la vie est trop pesante pour moi
    Elle est comme le laurier-rose, un fruit d’amertume
    Et tous ces cœurs qui ne cessent de crier
    Ne demandant qu’à s’aimer comme par le passé !

    Il peut voler ou même s’envoler
    Celui qui tue son frère ne trouvera pas d’abri
    L’unité d’avant est rongée par la cécité
    Qui s’attaque à ses fondements, à ses piliers

    Le mari est mort, la femme est veuve
    Et le pays un vaste orphelinat
    La honte est dans le cœur, la tristesse dans le sol
    Et l’amour pour toujours a délaissé notre Algérie

    La peur est notre lot depuis que notre sort fut tiré
    Même le roc, le rocher tremble et pleure
    Vois comme le sang coule sans cesse sur la terre
    Il tombe et dégringole telle une larme amère

    Qu’est devenue notre sérénité, notre quiétude ?
    Le torrent l’a emporté le jour de la discorde
    Nous aimerions tant oublier la noirceur des jours
    Et prier le soleil de se lever à nouveau
    bounce bounce bounce

    Dzayer assa


    Dzayer assa tuta d takurt
    Tefsi, tersa, temmis ‘f tmurt
    Tenduzz idem
    Hata wâeğğaj yessud fellas
    Yeww’ iţ mani ur ţ yeţţaf wass
    Sallas yellem
    Hatay ‘wlelli yut’ azeţţa
    Yessers axxam enni tseţţa
    D awal di zmam
    Ass’ ajenna yuta, yeqqen
    Yiğğ a duma at la yessen
    Mmaγ’f yessulles

    Yella wi-llan yenγa, yuker
    Tawya tuqqa, temγer, tuser
    Yeww’ iţ usuf
    Wi-xsen assa tamerseyyut
    Ad t yaf eddu n tasut di tgut
    Imi yeţţuf
    A wma eqqen fus γef tlelli
    Lawm’ a k terwel, ass izelli
    Id ikeţţi
    Ak si tmeţţant tersa, temmut
    Id n tmeddurt, tut’ aberburt
    Unemmiţţi

    Dzayer assa temmis ‘f tmurt
    Hata wâeğğaj yessud fellas
    Yeww’ iţ usuf Yeww’ iţ usuf





    L’Algérie aujourd’hui


    L’Algérie aujourd’hui s’enroule sur elle-même
    Se fend, se déploie, s’étale sur la terre
    Et vomit son sang
    Arrive un vent violent, lui souffle dessus
    Et l’emporte là où le jour n’est plus
    La nuit sur elle s’est tissée
    Voilà que l’araignée étend sur elle sa toile
    Telle une demeure au-dessus d’une forêt
    Parole de livre
    Le ciel, en ce jour, est en colère
    Et personne ne semble savoir
    Pourquoi fait-il si sombre

    Bien sûr, il y a ceux qui profitent, tuent et volent
    Nos parents s’en vont, vieillis et séniles
    Emportés par la crue
    Celui qui veut, en ce jour la quiétude
    Il la trouvera sous une couche de brume
    Orgueil mal placé
    Frère referme ta main sur la liberté
    Elle risque de s’envoler par ces temps qui changent
    La nuit seule se souvient
    Même la mort a été tuée
    A l’instar de la vie, elle s’est emmitouflée
    Dans un linceul

    L’Algérie aujourd’hui s’étale sur la terre
    Arrive un vent violent et lui souffle dessus
    Elle est emportée par la crue ! Emportée par la crue !

    bounce bounce bounce

    Iwal


    Ay amdukel mani tellid ?
    At izukar ţţebbin abrid
    Ma tibberkent tewwi iwal
    Tayerdemmut telwi awal

    Ay amdukel mani tellid ?
    Tamerseyyut d widin d abrid !

    Ay amdukel mani tellid ?
    At tameţţant tuγa abrid
    Xseγ ak k iniγ azzul ! Azzul !
    Tiwdi tersa, tens’ ay deg wul

    Ay amdukel mani tellid ?
    Tamerseyyut d widin d abrid !

    Ay amdukel mani tellid ?
    Tamurt nneγ ur dis abrid
    As d a wma, Dzayer assa
    Dis timmuzzert tuta tersa

    Tafsut a wma, imal ! Imal !
    Id n tawmadt iw ad d tuγal
    Ay amdukel hatay imal
    Yewwi d ides achal d iwal

    Ay amdukel mani tellid ?
    Tamerseyyut d widin d abrid !

    L’espoir


    O ami où donc es-tu ?
    Les kères agressent sur les chemins
    L’obscurantisme a emporté tout espoir
    Notre langue n’est plus qu’un mélange d’absurdités

    O ami où donc es-tu ?
    La paix seule sera notre choix

    O ami où donc es-tu ?
    La mort est sur toutes les routes
    Comme j’aimerai te saluer !
    Mais la peur m’empêche de le faire

    O ami où donc es-tu ?
    La paix seule sera notre choix

    O ami où donc es-tu ?
    Notre pays n’a plus de guidée
    Vois mon ferre ce qu’est devenue aujourd’hui
    Notre Algérie : un asile pour fous

    Au printemps prochain peut-être
    Tous frères nous redeviendrons
    Ami, regarde voici l’avenir
    Qui nous ramène l’amour et l’espoir !

    O ami où donc es-tu ?
    La paix seule sera notre choix

    bounce bounce bounce

    Tameţţut


    Tameţţut teţţef abrid
    Tufa di tmurt ugellid
    Anezgum d unezgum

    Deg wsallas tekker, tugir
    Aberbur yuta yellil
    Si tmetna id ugujil

    Tameţţut terx’ tazekkurt
    A duma argaz yemmut
    Di tmenzukt, yeww’ iţ usuf

    A duma mani tellid ?
    A duma manis tuγid ?

    ***

    Γer tjebbant dar a ţ yawi
    Aceâbub yuta yelwi
    Tameddurt assa terwi

    Ameţţu yuqqa, yemmir
    ‘F wi-xsen ad yebbi azur
    Tamesna tuta teččur

    Tameţţant tensa teččat
    Deg ymedyazen tesserwat
    Tilelli ? Melmi ha ţ naf ?

    A duma mani tellid ?
    A duma manis tuγid ?

    ***

    A duma raja, raja
    Tawy’ ass’ a k taγ ‘f tyara
    Deg wjemmad af as ifri

    Daggit ur teqqim tuddert
    Tamurt tuta s timwezzert
    D timwekĥelt tufa tadmut

    Tağğalt d ugujil ilin
    Ad d awin timelsiwin
    Seg warud unemmiţţi

    A duma mani tellid ?
    A duma manis tuγid ?




    La femme


    La femme a pris son chemin
    Et trouva sur les terres des rois
    Tristesse et désolation

    Elle marche dans la nuit
    Les guenilles trempées
    Par la pluie de l’orphelin

    Les tresses dénouées
    Pour un mari mort
    Emporté par les eaux de l’automne

    Petit frère où donc es-tu ?
    Petit frère où es-tu passé ?

    ***

    Son pas se dirige vers le cimetière
    La chevelure toute emmêlée
    Comme la vie est trouble en ce jour !

    Il n’y a plus de larmes dans son œil sec
    Même pour celui qui coupe nos racines
    Le récipient est trop plein

    Sans cesse la mort frappe
    Et choisit surtout les poètes
    La liberté ? La reverrons-nous un jour ?

    Petit frère où donc es-tu ?
    Petit frère où es-tu passé ?

    ***

    O petit frère patiente, attends
    Les tiens veulent partir avec toi
    Trouve-leur ailleurs un refuge

    Ici il ne fait plus bon vivre
    Le pays est envahi par la folie
    Tel un fusil qui vise une gazelle

    La veuve et l’orphelin sont partis
    Se confectionner de nouveaux habits
    Dans les draps des morts

    Petit frère où donc es-tu ?
    Petit frère où es-tu passé ?

    bounce bounce bounce

    Imnayen


    Imnayen n lwam
    I d yuâan sâi
    Ul inu d ag-guden
    A Mamma tenγid umam
    Berkam a lalla
    Umam igaja
    Yeğğ’ icem
    Yeğğ’ icem

    Mamma ulţ teksibba
    Ma γarem ca n dwa?
    Um’ at di Fransa
    Laγ’ at id ad d iwella




    Les cavaliers


    Cavaliers de l’honneur
    Qui nous restituèrent nos biens
    Mon cœur est malade
    O Mamma tu fais souffrir ton frère
    Cesse donc ô dame
    Ton frère s’est exilé
    Il t’a laissée
    Il t’a laissée

    Mamma maîtresse des dattiers
    As-tu un quelconque remède?
    Mon frère est en France
    Supplie-le de revenir

    bounce bounce bounce

    Seţţa frink


    Yay seţţa frink, ya duru maţţa teswid !
    Fellak awmaten nγin, ţwanγen
    Yella wag-γerr’sen, yella wg-derr’sen
    Tameţţut teğğel, memmis yegweğğel

    Yay seţţa frink, ya duru maţţa teswid !
    Yay Leâla wma, lalla Zerfa tuγa abrid
    Tiwdi tečč’ as ul, ademmi at dis yeğğul
    Aγ as ‘f tyara, azzel, azzel am i tellid

    Yay seţţa frink, ya duru maţţa teswid !
    Nuγ’ ak ‘f tyara, urn’ ijenwan γadi teγlid
    Yay seţţa frink, ya duru maţţa teswid !
    Yay Leâla wma at duru yenγ’ agellid

    Yay seţţa frink, ya duru maţţa teswid !
    Yay Zerfa lalla, a weţţa maţţa tenwid ?
    Yay seţţa frink, ya duru maţţa teswid !
    Yay Leâla wma, lalla Zerfa tuγa abrid


    Six francs


    O six francs, que vaux-tu petit sou !
    Pourtant les frères pour toi s’entretuent
    En ton nom on égorge et pend
    La femme est veuve, son enfant orphelin

    O six francs, que vaux-tu petit sou !
    O Leâla mon petit frère, dame Zerfa est partie
    La peur plein le cœur, les maudits la cherchent
    Cours-lui après, cours la protéger

    O six francs, que vaux-tu petit sou !
    Pourtant tous te courent après même au-delà des cieux
    O six francs, que vaux-tu petit sou !
    O Leâla mon petit frère, ce petit sou a même tué des rois
    O six francs, que vaux-tu petit sou !
    O dame Zerfa ma petite sœur que peux-tu espérer ?
    O six francs, que vaux-tu petit sou !
    O Leâla mon petit frère, dame Zerfa est partie

    bounce bounce bounce

    Amekti d uyemmen


    Anis tuγid
    Din amekti d uyemmen
    Di tezrut, deg wedrar, deg webrid
    D acellid deg wudem
    Anis tuγid
    Din amekti d uyemmen
    Di tefsut, deg wnebdu, di tmenzukt
    Deg wammas n tejrest

    Assa xseγ ad ţţuγ
    Ad ţţuγ wad ţţuγ
    Ur xseγ ad yemm’neγ
    ‘F tmeddurt unezgum
    Di lfila n Suzini
    Deg yfassen urumi
    S waman d lajijan
    D cmid ay-yibbin fus

    bounce bounce bounce

    Anis tuγid
    Din amekti d uyemmen
    Di tezrut, deg wedrar, deg webrid
    D acellid deg wudem
    Anis tuγid
    Din amekti d uyemmen
    Di tefsut, deg wnebdu, di tmenzukt
    Deg wammas n tejrest

    Wi-xsen ad yemmekti
    Lajijan urumi
    D ugum’ it yezzenzen
    Ad yeqqel di tisit
    Ad yemnad deg wudem
    Acellid d ucelfid
    Wad yemmekti d wawal
    Teqqar Edith Piaf :

    ***

    Non, rien de rien
    Non, je ne regrette rien
    Ni le bien qu’on m’a fait
    Ni le mal, tout ça m’est bien égal
    Non, rien de rien
    Non, je ne regrette rien
    C’est payé, balayé, oublié
    Je me fous du passé.

    bounce bounce bounce


    Rappel et souvenir


    Partout où tu passes
    Les souvenirs ressurgissent
    Sur les rochers, les montagnes, les chemins
    Telle une cicatrice sur le visage
    Partout où tu passes
    Les souvenirs ressurgissent
    Au printemps, en été, en automne
    Ou en plein hiver

    Mais aujourd’hui, j’aimerai oublier
    Oublier et oublier
    Je ne veux plus me rappeler
    La vie dans la souffrance
    Dans la villa Suzini
    Entre les mains du colon
    Dans l’eau et la gégène
    Et des cordes qui me sciaient les mains

    ***

    Partout où tu passes
    Les souvenirs ressurgissent
    Sur les rochers, les montagnes, les chemins
    Telle une cicatrice sur le visage
    Partout où tu passes
    Les souvenirs ressurgissent
    Au printemps, en été, en automne
    Ou en plein hiver


    Que celui qui veut encore se souvenir
    De la gégène du colon
    Et du renégat qui l’avait donné
    Se regarde dans un miroir
    Et verra sur son visage
    Les profondes traces de la torture
    Il se rappellera les paroles
    Que chantait alors, Edith Piaf:

    ***

    Non, rien de rien
    Non, je ne regrette rien
    Ni le bien qu’on m’a fait
    Ni le mal, tout ça m’est bien égal
    Non, rien de rien
    Non, je ne regrette rien
    C’est payé, balayé, oublié
    Je me fous du passé.

    lol! lol! lol!



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      La date/heure actuelle est Jeu 9 Mai - 17:32